Fournisseur du Grand épeautre biologique et non hybridé

Grand épeautre de sainte Hildegarde, biologique et non hybridé (variété Oberkulmer) :

LA MAIN À L’ÉPEAUTRE

Produits offerts en format de 2 kg, 5 kg et 10 kg

  • Farine d’épeautre non hybridé biologique moulue sur pierre : intégrale
  • Grains d’épeautre
  • Flocons d’épeautre (gruau)
  • Son d’épeautre (en format de 250 g ou 500 g)

Possibilités de points de chute à Québec et aussi à Montréal.

Pour toute question ou commande, veuillez communiquer avec Manon au :

418 806-1039

Huile du Bon Samaritain

(Recette donnée à Luz de María, en 2016.)

Concernant cette préparation d’huile, nous précisons qu’elle ne soigne pas les maladies, ce n’est pas une formule magique. Cette recette qui prévient la contagion, devra être utilisée en cas des pandémies de grippe aviaire, grippe du type A, changement climatique, conglomérat de personnes, visites aux hôpitaux, contact avec des personnes ayant des maladies contagieuses par des bactéries, des virus transportés par voie aérienne, amygdalite ou grippe. Excellent préventif en cas maux de gorge ou d’éternuements.

Ingrédients et préparation :

Dans un flacon en verre, ambré de préférence, mélanger ces cinq huiles essentielles (H.E.) pures avec une huile de base :

  • H.E. Cannelle de Ceylan (parce qu’elle est dermocaustique, on utilise une demie portion, soit : 15 gouttes seulement
    H.E. Clou de girofle= 30 gouttes
  • H.E. Citron = 30 gouttes
  • H.E. Romarin officinal = 30 gouttes
  • H.E. Eucalyptus radiata = 30 gouttes
  • Et ajouter : 25 millilitres d’huile grasse de base au choix (olive, amande, minérale ou autre).

Pour vous aider : 25 ml est l’équivalent de 5 cuillères à café; car 1 cuillère à café est l’équivalent de 5 ml et environ 10 ml pour une cuillère à soupe.

Les dosages sont approximatifs dans cette préparation à environ 17 % du mélange d’huiles essentielles dans l’huile grasse de base. L’huile de base peut être une huile d’olive, d’amande ou une huile minérale et dans une proportion de 1 d’huile pure pour 5 d’huile de base. Cela se mélange directement dans le flacon en le secouant tout simplement fermé avec son bouchon.

DOSAGE ET APPLICATION : Avant chaque usage, secouez légèrement le récipient pour que les huiles soient mélangées. Appliquer et frotter quelques gouttes directement sur les tempes, la gorge, derrière les oreilles, les aisselles, l’abdomen, les articulations, tout le pied ou la plante des pieds. Pour purifier l’air et pour éliminer un virus dans l’environnement d’une maison ou d’un bureau : utiliser un diffuseur, un atomiseur ou une casserole d’eau bouillante et y mettre quelques gouttes. L’autre façon d’utiliser : dans un morceau de tissu ou de coton ou un mouchoir ou un masque, mettre environ 3 à 4 gouttes d’huile et placer sur la bouche ou dans l’oreiller.

RECOMMANDATIONS : Essayer le mélange d’huile sur l’avant-bras et attendre 25 minutes. Si la peau rougit, rincer abondamment à l’eau ou à l’huile de lavande jusqu’à disparition complète de la rougeur. Si tel est le cas, rajouter de l’huile de base au mélange. Ne pas exposer longtemps les huiles à l’air libre, mais les conserver plutôt dans des flacons en verre fermés, de couleur ambre, pour éviter qu’elles ne se volatilisent. Maintenir hors de la portée des enfants.

CONTRE-INDICATIONS : ne pas utiliser d’essence directement sur la peau sans la diluer auparavant dans une huile de base. Les huiles par elles seules sont irritantes et sont à manipuler soigneusement. Pour une peau sensible appliquer uniquement à la plante du pied. Son usage n’est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 3 ans. En cas des femmes enceintes, consulter un professionnel au sujet des effets nocifs des huiles essentielles.

 

Bouillon de pattes de veau

Dans le livre des docteurs Hertzka et Strehlow, Le manuel de la médecine de Sainte Hildegarde, on peut lire : « Hildegarde recommande spécialement pour les gens ayant une faiblesse des tendons et des articulations dans les phénomènes d’usure du cartilage articulaire, une soupe reconstituante faite de pieds de veau ». En voici donc une recette, trouvée dans un livre polonais sur Sainte Hildegarde.

Bouillon de pattes de veau

  • À 3 litres d’eau, ajouter un kilo de pieds de veau et amener à ébullition. Puis, couler avec un tamis, jeter l’eau, et bien laver les pattes en enlevant les impuretés que le fait de faire bouillir brièvement les pattes a fait apparaître.
  • À 4 litres d’eau propre, ajouter 3 carottes, ½ céleri-rave, 3 branches de céleri, 1 oignon, l coquille d’œuf lavée (elle servira à donner au bouillon une jolie couleur) et 1 ou 2 branche d’hysope.  Y ajouter les pieds de veau et cuire à feu très doux pendant 6 à 7 heures.
  •  Une fois la cuisson terminée, ajouter de la cardamone en poudre, de la muscade, du sel et du poivre, le tout au goût.
  • Tamiser, disposer des pattes et conserver le bouillon.

Cette recette fait une assez grande quantité de bouillon, alors on peut le congeler en portions.

En consommer environ une tasse par jour pendant quelques mois ou jusqu’a ce que l’on sente une amélioration.

Merci à Iréna pour cette recette de santé.

 

Un jeûne afin d’éliminer les toxines : à l’eau et aux citrons, ou aux raisins mûrs, ou encore des petits repas

Avez-vous déjà songé à faire un petit jeûne pour éliminer vos toxines?

Faire une telle action (dans la Divine Volonté) dans un esprit d’amour pour nos frères et sœurs du monde entier apporte beaucoup.

Trois façons possibles de faire un tel jeûne d’amour :

  • Seulement à l’eau et aux citrons entiers, en buvant des tisanes et de l’eau
  • Seulement aux raisins mûrs, en buvant des tisanes et de l’eau (mais pas d’eau citronnée)
  • En mangeant des petits repas légers sans protéines (c’est-à-dire viande, poisson, œufs, produits laitiers) et en buvant de l’eau citronnée, des tisanes et de l’eau

Durant ce jeûne, il est bien de :

  • faire des promenades à l’extérieur
  • lire, écouter des CD ou DVD pour nourrir l’âme
  • se reposer et prier

Avant de débuter ce jeûne : il est très important de vous préparer au cours de la semaine précédant le jeûne en n’absorbant que des repas légers, mais bons pour la santé. Par exemple, vous pourriez diminuer vos repas ainsi : le premier jour, manger une viande blanche, légumes et fruits; les jours suivants, supprimer la viande et diminuer les portions à chaque repas, afin d’arriver à des repas très légers le dernier jour avant le début du jeûne pour ne pas avoir une accumulation dans les intestins. Toujours dans la semaine qui précède, évitez le gras, le beurre, la charcuterie, les sauces, le fromage, l’alcool et les desserts sucrés. Évidemment, il est bon aussi de se préparer par la prière.

Le temps recommandé : pour le jeûne à l’eau et aux citrons ou aux raisins mûrs est de 5 jours afin de vraiment éliminer les toxines. Mais il faut choisir l’une ou l’autre façon de jeûner : soit à l’eau et aux citrons, soit aux raisins mûrs.

Pour le jeûne à l’eau et aux citrons : boire de l’eau citronnée (voir préparation ci-dessous), de l’eau et des tisanes autant que l’on veut (voir suggestions de plantes ci-dessous).
Durant le jeûne, il se peut que l’on ressente : maux de tête, nausées, faiblesses, palpitations cardiaques, selon l’âge, l’état de santé, la prise antérieure de médicaments (chimiothérapie, pilule anticonceptionnelle, anti-inflammatoire, etc.).
Si l’on ne se sent plus capable de poursuivre le jeûne à l’eau et aux citrons, ou encore aux raisins, il est possible de le modifier en mangeant de petits repas légers. S’il est trop difficile de jeûner durant cinq jours, on peut toujours le suivre pendant un, deux ou trois jours; cela apportera quand même un résultat au foie et autres organes principaux. L’important n’est-il pas de faire un effort pour aider au corps à mieux se porter, et ce, dans un esprit d’amour?

Pour le jeûne aux raisins mûrs : Manger des raisins mûrs bien lavés (laver avec quelques gouttes de citron dans l’eau est encore mieux), autant que l’on en veut. Prendre préférablement des petits repas aux deux ou trois heures. Non recommandé pour les diabétiques.

Pour les personnes qui aimeraient faire un jeûne aux citrons ou aux raisins, mais qui ne le peuvent pas pour cause d’âge, de maladie, etc.) : Il est recommandé de manger, pendant une période de 7 à 10 jours, des repas légers : fruits, légumes, salades, en y ajoutant différentes noix ou graines, etc. (au besoin, les moudre au moulin à café ou les faire tremper dans de l’eau pendant 3o à 40 minutes avant leur ingestion afin qu’elles soient plus molles et faciles à mastiquer), des galettes de riz, des potages aux légumes, etc., mais sans protéines animales telles que viandes, produits laitiers, œufs, poissons, etc., ni pâtes alimentaires. Boire beaucoup d’eau entre les repas, surtout de l’eau avec du citron pressé ainsi que des tisanes.
Il peut être aidant aussi de boire du jus de raisins rouges, de sureau, de radis noirs, ou du gel d’aloès liquide, ou de la chlorophylle liquide.

Quelques suggestions de plantes pour les tisanes :

  • Feuilles ou racines d’ortie (à privilégier)
  • Calendula (Souci)
  • Chardon marie
  • Feuilles ou racines de pissenlit
  • Racine de bardane
  • Romarin
  • Camomille
  • Menthe poivrée

Il est important de combiner plus d’une plante dans une tasse de tisane. Si votre santé vous permet de prendre de l’ortie, en mettre dans vos tisanes à tous les jours. C’est une plante très nutritive qui redonne force et vitalité, riche en minéraux (dont le fer) et en vitamines. Vous pouvez donc également en saupoudrer sur votre nourriture.

Continuer à prendre vos médicaments, vos vitamines et, si besoin, votre élixir suédois.
Il est important de laver les citrons avec du savon liquide avant de les utiliser, car on utilise l’écorce pour faire ce jus. Il serait bien de ne pas oublier de réciter votre bénédicité, même si vous consommez seulement de l’eau citronnée!

Méthode pour la préparation eau et citrons : Couper deux citrons entiers en deux ou en quatre. Les mettre dans une casserole remplie d’un litre d’eau froide et faire bouillir pendant 3 minutes. Écraser ensuite les citrons dans l’eau de cuisson avec un presse-purée ou un pile patates. Il n’est pas nécessaire de filtrer l’eau, car la pulpe est bonne à consommer. L’on peut même manger la pulpe qui reste dans les citrons avant de les jeter, car cela est nourrissant et a même bon goût lorsque c’est encore chaud.
Dès que l’on a faim, boire un verre de cette eau citronnée. Boire autant que l’on veut, idéalement 6 à 9 verres par jour, en appréciant ce bon breuvage, car c’est notre nourriture pour la journée! Au début du jeûne, si l’on trouve le goût du citron trop amer, on peut ajouter un peu de tisane dans l’eau, ça donnera bon goût!
On peut doubler la recette pour faire deux litres, ou tripler pour trois litres, selon le nombre de personnes qui en boiront. Le jour suivant, on peut ajouter un demi-citron de plus et même un troisième citron dans la préparation.

Attention! Après le jeûne à l’eau et aux citrons, ou aux raisins : La réalimentation avec des aliments solides doit se faire progressivement. On recommence à manger par palier, soit des petits repas légers composés de fruits, puis légumes, étalés sur deux ou trois jours, afin d’éviter l’intoxication et même la prise de poids.

Témoignages reçus de personnes ayant suivi l’un ou l’autre de ces jeûnes

Jeûne aux raisins, pendant 5 jours : Beaucoup plus facile à faire que le jeûne eau et citrons puisque l’on ne ressent pas de sensation de faim et qu’on peut continuer ses activités. Tout s’est bien déroulé pour cette personne.

Jeûne seulement à l’eau et aux citrons, pendant 5 jours :

  • Un homme nous a mentionné que ses cinq jours d’amour se sont très bien déroulés et qu’il avait reçu des grâces pour faire ces jours de jeûne, car il mangeait beaucoup et grignotait souvent. Les seuls symptômes qu’il a eus sont deux fortes chaleurs de transpiration au cours des derniers jours et un tout petit peu de fatigue. Évidemment, la faim se manifestait souvent, mais ne durait pas.

Jeûne seulement à l’eau et aux citrons, pendant 3 1/2 jours :

  • Une dame nous a fait part que tout s’est bien déroulé au début du jeûne : à peine quelques petites sensations de maux de tête et la sensation d’estomac vide qui crie, mais ne dure pas. Par contre, elle a dû arrêter son jeûne, car au moindre effort, même la nuit en se tournant dans son lit, elle avait des palpitations au cœur. Elle a donc continué son jeûne en mangeant des petits repas avec des fruits et de la soupe aux légumes tout en continuant à boire son eau citronnée.

Jeûne en prenant des petits repas et eau citronnée, pendant 5 jours :

  • Une famille de quatre personnes nous a fait part de leur expérience de petit jeûne. Tout s’est bien déroulé si ce n’est quelques sensations de maux de ventre et petits étourdissements. Lorsque la famille se retrouvait à la fin de la journée, il y avait un esprit d’amour encore plus fort. Les enfants (8 et 11 ans) témoignaient de ce qu’ils avaient vécu au cours de la journée.
  • Une autre famille nous a mentionné que malgré les étourdissements, les maux de ventre et les faiblesses qu’ils ont vécus, cela leur avait apporté beaucoup de joie. C’était une aventure où le rire était au rendez-vous.
  • Une femme de 70 ans a fait ce jeûne pendant 5 jours et tout allait très bien. Étant donné qu’elle a déjà des faiblesses dans son dos, la douleur s’est fait ressentir plus forte durant ces jours-là.
  • Deux autres femmes ayant déjà vécu un cancer ont fait cette expérience du jeûne. Il y en a une qui a vécu des étourdissements, des faiblesses très grandes qui faisaient qu’elle ne pouvait rien faire. Elle a par contre persévéré dans son jeûne pour éliminer le plus possible de toxines à cause de la chimiothérapie qu’elle avait reçue. Quant à l’autre dame, au début de son jeûne, elle a eu de la difficulté à dormir, la diarrhée, des maux d’estomac et des étourdissements, mais elle a également persévéré pour éliminer, elle aussi, des toxines.

Note : Sachez que ces informations sur ces trois différentes façons de jeûner pour éliminer les toxines n’ont pas été écrites par un professionnel de la santé. Elles vous sont offertes tout simplement dans un esprit de partage et d’entraide.

Vin pour le coeur (recette donnée à Sainte Hildegarde)

  • 10 tiges de persil frais avec les feuilles
  • 1 litre de vin
  • 2 c. à table de vinaigre de vin

Faire cuire ces 3 ingrédients à feu doux pour 10 minutes à basse température (attention, ça monte facilement en broue). Puis 2/3 de tasse de miel est ajouté et le tout bouilli légèrement pour 4 minutes. Couler et embouteiller lorsque c’est encore chaud. Il est  préférable que les bouteilles aient été rincées au préalable avec de l’alcool fort.  Mettre un bon bouchon.  Le sédiment qui se forme peut être bu sans dommage aucun.

Le Dr Hertzka, grand spécialiste de sainte Hildegarde a dit : Ce n’est pas important qu’un vin rouge ou blanc soit utilisé… ce qui est important est que le vin soit pur.  Il est aussi important de suivre l’ordre dans lequel les ingrédients sont ajoutés. Le miel est ajouté après la première fois que le liquide ait bouilli. et doit lui-même être emmené à bouillir aussi. N’ayez pas peur de faire bouillir…

Il continue : Lorsque vous avez des troubles avec votre coeur, prenez 1, 2 et même 3 cuillères à table de ce vin quotidiennement et toutes douleurs au coeur, causées par le changement de tempéraure ou par une excitation, vont disparaitre.  Vous n’avez pas besoin d’avoir peur ou d’être anxieux, parce que vous ne pouvez pas vous faire de tort avec ce vin. Ce vin peut rendre un grand service, non seulement pour de légères douleurs au coeur, mais aussi en cas de faiblesse cardiaque ou de vrais troubles cardiaques, et peut même entrainer une guérison.

Maria Treben (La pharmacie du bon Dieu), écrit dans son livre : Le 21 janvier 1980, j’ai reçu une lettre de Salzburg que j’aimerais vous citer :  Je veux vous dire que j’ai préparé le vin et que j’ai obtenu des résultats étonnants.  Il y a 10 ans j’ai été opéré et on m’a dit que j’avais un coeur faible et que j’aurais toujours de la douleur, qu’il n’y avait rien à faire et que je devais l’accepter.  Mais grâce au vin, toutes mes problèmes sont disparus. Après avoir pris ce vin au persil et au miel pour 2 mois, je ne me sens plus du tout faible!

Merci à Nicole et Suzanne de nous partager cette recette expérimentée.

Supplément sur la vie de sainte Hildegarde (2010)

Audience générale du 1er septembre 2010 : Sainte Hildegarde de Bingen

Texte intégral

ROME, Mercredi 1er septembre 2010 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse prononcée par le pape Benoît XVI, ce mercredi, au cours de l’audience générale, à Castel Gandolfo.

Chers frères et sœurs,

En 1988, à l’occasion de l’Année mariale, le vénérable Jean-Paul II a écrit une Lettre apostolique intitulée Mulieris dignitatem, traitant du rôle précieux que les femmes ont accompli et accomplissent dans la vie de l’Eglise. « L’Eglise – y lit-on – rend grâce pour toutes les manifestations du génie féminin apparues au cours de l’histoire, dans tous les peuples et dans toutes les nations ; elle rend grâce pour tous les charismes dont l’Esprit Saint a doté les femmes dans l’histoire du Peuple de Dieu, pour toutes les victoires remportées grâce à leur foi, à leur espérance et à leur amour : elle rend grâce pour tous les fruits de la sainteté féminine » (n. 31).

Egalement, au cours des siècles de l’histoire que nous appelons habituellement Moyen-Age, diverses figures de femmes se distinguent par la sainteté de leur vie et la richesse de leur enseignement. Aujourd’hui, je voudrais commencer à vous présenter l’une d’entre elles : sainte Hildegarde de Bingen, qui a vécu en Allemagne au XIIe siècle. Elle naquit en 1098 en Rhénanie, à Bermersheim, près d’Alzey, et mourut en 1179, à l’âge de 81 ans, en dépit de ses conditions de santé depuis toujours fragiles. Hildegarde appartenait à une famille noble et nombreuse, et dès sa naissance, elle fut vouée par ses parents au service à Dieu. A l’âge de huit ans, afin de recevoir une formation humaine et chrétienne appropriée, elle fut confiée aux soins de la maîtresse Judith de Spanheim, qui s’était retirée en clôture dans le monastère bénédictin Saint-Disibode. C’est ainsi que se forma un petit monastère féminin de clôture, qui suivait la Règle de saint Benoît. Hildegarde reçut le voile des mains de l’évêque Othon de Bamberg et en 1136, à la mort de mère Judith, devenue supérieure de la communauté, ses consœurs l’appelèrent à lui succéder. Elle accomplit cette charge en mettant à profit ses dons de femme cultivée, spirituellement élevée et capable d’affronter avec compétence les aspects liés à l’organisation de la vie de clôture. Quelques années plus tard, notamment en raison du nombre croissant de jeunes femmes qui frappaient à la porte du monastère, Hildegarde fonda une autre communauté à Bingen, intitulée à saint Rupert, où elle passa le reste de sa vie. Le style avec lequel elle exerçait le ministère de l’autorité est exemplaire pour toute communauté religieuse : celui-ci suscitait une sainte émulation dans la pratique du bien, au point que, comme il ressort des témoignages de l’époque, la mère et les filles rivalisaient de zèle dans l’estime et le service réciproque.

Déjà au cours des années où elle était supérieure du monastère Saint-Disibode, Hildegarde avait commencé à dicter ses visions mystiques, qu’elle avait depuis un certain temps, à son conseiller spirituel, le moine Volmar, et à sa secrétaire, une consœur à laquelle elle était très affectionnée Richardis de Strade. Comme cela est toujours le cas dans la vie des véritables mystiques, Hildegarde voulut se soumettre aussi à l’autorité de personnes sages pour discerner l’origine de ses visions, craignant qu’elles soient le fruit d’illusions et qu’elles ne viennent pas de Dieu. Elle s’adressa donc à la personne qui, à l’époque, bénéficiait de la plus haute estime dans l’Eglise : saint Bernard de Clairvaux, dont j’ai déjà parlé dans certaines catéchèses. Celui-ci rassura et encouragea Hildegarde. Mais en 1147, elle reçut une autre approbation très importante. Le pape Eugène III, qui présidait un synode à Trêves, lut un texte dicté par Hildegarde, qui lui avait été présenté par l’archevêque Henri de Mayence. Le pape autorisa la mystique à écrire ses visions et à parler en public. A partir de ce moment, le prestige spirituel d’Hildegarde grandit toujours davantage, d’autant plus que ses contemporains lui attribuèrent le titre de « prophétesse teutonique ». Tel est, chers amis, le sceau d’une expérience authentique de l’Esprit Saint, source de tout charisme : la personne dépositaire de dons surnaturels ne s’en vante jamais, ne les affiche pas, et surtout, fait preuve d’une obéissance totale à l’autorité ecclésiale. En effet, chaque don accordé par l’Esprit Saint est destiné à l’édification de l’Eglise, et l’Eglise, à travers ses pasteurs, en reconnaît l’authenticité.

Je parlerai encore une fois mercredi prochain de cette grande femme « prophétesse », qui nous parle avec une grande actualité aujourd’hui aussi, à travers sa capacité courageuse à discerner les signes des temps, son amour pour la création, sa médecine, sa poésie, sa musique, qui est aujourd’hui reconstruite, son amour pour le Christ et pour son Eglise, qui souffrait aussi à cette époque, qui était blessée également à cette époque par les péchés des prêtres et des laïcs, et d’autant plus aimée comme corps du Christ. Ainsi sainte Hilegarde nous parle-t-elle ; nous en parlerons encore mercredi prochain. Merci pour votre attention.

ROME, Mercredi 8 septembre 2010 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse prononcée par le pape Benoît XVI, ce mercredi, au cours de l’audience générale, dans la salle Paul VI.

Chers frères et sœurs,

Je voudrais aujourd’hui reprendre et poursuivre la réflexion sur sainte Hildegarde de Bingen, figure importante de femme au Moyen âge, qui se distingua par sa sagesse spirituelle et la sainteté de sa vie. Les visions mystiques d’Hildegarde ressemblent à celles des prophètes de l’Ancien Testament : s’exprimant à travers les expressions culturelles et religieuses de son époque, elle interprétait les Saintes Ecritures à la lumière de Dieu, les appliquant aux diverses circonstances de la vie. Ainsi, tous ceux qui l’écoutaient se sentaient exhortés à pratiquer un style d’existence chrétienne cohérent et engagé. Dans une lettre à saint Bernard, la mystique de Rhénanie confesse : « La vision envahit tout mon être : je ne vois plus avec les yeux du corps, mais elle m’apparaît dans l’esprit des mystères… Je connais la signification profonde de ce qui est exposé dans le psautier, dans l’Evangile, et d’autres livres, qui m’apparaissent en vision. Celle-ci brûle comme une flamme dans ma poitrine et dans mon âme, et m’enseigne à comprendre en profondeur le texte » (Espitolarium pars prima I-XC : CCCM 91).

Les visions mystiques d’Hildegarde sont riches de contenus théologiques. Elles font référence aux événements principaux de l’histoire du salut, et adoptent un langage principalement poétique et symbolique. Par exemple, dans son œuvre la plus célèbre, intitulée Scivias, c’est-à-dire « Connais les voies », elle résume en trente-cinq visions les événements de l’histoire du salut, de la création du monde à la fin des temps. Avec les traits caractéristiques de la sensibilité féminine, Hildegarde développe, précisément dans la partie centrale de son œuvre, le thème du mariage mystique entre Dieu et l’humanité réalisé dans l’Incarnation. Sur l’arbre de la Croix s’accomplissent les noces du Fils de Dieu avec l’Eglise, son épouse, emplie de grâce et rendue capable de donner à Dieu de nouveaux fils, dans l’amour de l’Esprit Saint (cf. Visio tertia : PL 197, 453c).

A partir de ces brèves évocations, nous voyons déjà que la théologie peut également recevoir une contribution particulière des femmes, car elles sont capables de parler de Dieu et des mystères de la foi à travers leur intelligence et leur sensibilité particulières. J’encourage donc toutes celles qui accomplissent ce service à l’accomplir avec un profond esprit ecclésial, en nourrissant leur réflexion à la prière et en puisant à la grande richesse, encore en partie inexplorée, de la tradition mystique médiévale, surtout celle représentée par des modèles lumineux, comme le fut précisément Hildegarde de Bingen.

La mystique rhénane est aussi l’auteur d’autres écrits, dont deux particulièrement importants parce qu’ils témoignent, comme le Scivias, de ses visions mystiques : ce sont le Liber vitae meritorum (Livre des mérites de la vie) et le Liber divinorum operum (Livre des œuvres divines), appelé aussi De operatione Dei. Dans le premier est décrite une unique et vigoureuse vision de Dieu qui vivifie l’univers par sa force et sa lumière. Hildegarde souligne la profonde relation entre l’homme et Dieu et nous rappelle que toute la création, dont l’homme est le sommet, reçoit la vie de la Trinité. Cet écrit est centré sur la relation entre les vertus et les vices, qui fait que l’être humain doit affronter chaque jour le défi des vices, qui l’éloignent dans son cheminement vers Dieu et les vertus, qui le favorisent. L’invitation est de s’éloigner du mal pour glorifier Dieu et pour entrer, après une existence vertueuse, dans la vie « toute de joie ». Dans la seconde œuvre, considérée par beaucoup comme son chef-d’œuvre, elle décrit encore la création dans son rapport avec Dieu et la place centrale de l’homme, en manifestant un fort christocentrisme au ton biblique et patristique. La sainte, qui présente cinq visions inspirées par le Prologue de l’Evangile de saint Jean, rapporte les paroles que le Fils adresse au Père : « Toute l’œuvre que tu as voulue et tu m’as confiée, je l’ai menée à bien, et voici que je suis en toi, et toi en moi, et que nous sommes un » (Pars III, Visio X : PL 197, 1025a).

Dans d’autres écrits, enfin, Hildegarde manifeste la versatilité des intérêts et la vivacité culturelle des monastères féminins du Moyen âge, à contre-courant des préjugés qui pèsent encore sur l’époque. Hildegarde s’occupa de médecine et de sciences naturelles, ainsi que de musique, étant dotée de talent artistique. Elle composa aussi des hymnes, des antiennes et des chants, réunis sous le titre de Symphonia Harmoniae Caelestium Revelationum (Symphonie de l’harmonie des révélations célestes), qui étaient joyeusement interprétés dans ses monastères, diffusant un climat de sérénité, et qui sont également parvenus jusqu’à nous. Pour elle, la création tout entière est une symphonie de l’Esprit Saint, qui est en soi joie et jubilation.

La popularité dont Hildegarde était entourée poussait de nombreuses personnes à l’interpeller. C’est pour cette raison que nous disposons d’un grand nombre de ses lettres. Des communautés monastiques masculines et féminines, des évêques et des abbés s’adressaient à elle. De nombreuses réponses restent valables également pour nous. Par exemple, Hildegarde écrivit ce qui suit à une communauté religieuse féminine : « La vie spirituelle doit faire l’objet de beaucoup de dévouement. Au début, la fatigue est amère. Car elle exige le renoncement aux manifestations extérieures, au plaisir de la chair et à d’autres choses semblables. Mais si elle se laisse fasciner par la sainteté, une âme sainte trouvera le mépris même du monde, doux et agréable. Il suffit seulement, avec intelligence, de veiller à ce que l’âme ne se fane pas » (E. Gronau, Hildegard. Vita di una donna profetica alle origini dell’età moderna, Milan 1996, p. 402). Et lorsque l’empereur Frédéric Barberousse fut à l’origine d’un schisme ecclésial opposant trois antipapes au Pape légitime Alexandre III, Hildgarde, inspirée par ses visions, n’hésita pas à lui rappeler qu’il était lui aussi sujet au jugement de Dieu. Avec l’audace qui caractérise chaque prophète, elle écrivit à l’empereur ces mots de la part de Dieu : « Attention, attention à cette mauvaise conduite des impies qui me méprisent ! Prête-moi attention, ô roi, si tu veux vivre ! Autrement mon épée te transpercera ! » (ibid., p. 142).

Avec l’autorité spirituelle dont elle était dotée, au cours des dernières années de sa vie, Hildegarde se mit en voyage, malgré son âge avancé et les conditions difficiles des déplacements, pour parler de Dieu aux populations. Tous l’écoutaient volontiers, même lorsqu’elle prenait un ton sévère : ils la considéraient comme une messagère envoyée par Dieu. Elle rappelait surtout les communautés monastiques et le clergé à une vie conforme à leur vocation. De manière particulière, Hildegarde s’opposa au mouvement des cathares allemands. Ces derniers – à la lettre cathares signifie « purs » – prônaient une réforme radicale de l’Eglise, en particulier pour combattre les abus du clergé. Elle leur reprocha sévèrement de vouloir renverser la nature même de l’Eglise, en leur rappelant qu’un véritable renouvellement de la communauté ecclésiale ne s’obtient pas tant avec le changement des structures, qu’avec un esprit de pénitence sincère et un chemin actif de conversion. Il s’agit là d’un message que nous ne devrions jamais oublier. Invoquons toujours l’Esprit Saint afin qu’il suscite dans l’Eglise des femmes saintes et courageuses, comme sainte Hildegarde de Bingen, qui, en valorisant les dons reçus par Dieu, apportent leur contribution précieuse et spécifique à la croissance spirituelle de nos communautés !

étrangères. Puissiez-vous à l’exemple de sainte Hildegarde continuer à chercher Dieu ! Bon pèlerinage à tous !

© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana

Bonne digestion de l’épeautre

Le Dr Hertzka (grand spécialiste allemand des enseignements donnés à Hildegarde von Bingen) écrit dans ses livres que dans ses 40 ans de pratique, il n’a jamais eu de patient qui ait eu une réaction allergique au gluten de l’épeautre non hybridé. Si quelqu’un éprouve des difficultés en mangeant de l’épeautre, il se peut fort bien que ce soit à cause de d’autres problèmes, tel un système digestif affaibli.

Pour aider au corps à s’habituer à l’épeautre, il est bon de commencer doucement à en manger. On en mange de façon régulière, mais pas à tous les jours. On mange un morceau de pain et l’on attend quelques jours avant d’en manger un autre.

Pour ceux qui font leur propre pain, ajouter ce qui suit à la pâte :

– pour 2 kg de farine, ajouter 1/2 c. à table de graines de coriandre et de graines de fenouil. Que la 1/2 c. à table soit composée de part égales de chacune des deux sortes de graines. On mélange les graines ensemble et puis on les moud avec un petit moulin à café.

Pour aider à la digestion, saupoudrer les aliments d’une pincée de graines de fenouil et d’anis moulues, ou mettre la pincée sur sa langue et avaler.

Pour le reflux gastrique, manger des graines de fenouil peut aider. Certains aiment mâchouiller les feuilles vertes du fenouil.

Tisane apaisante à la mélisse et au fenouil

Prendre 1 partie de mélisse pour 3 parties de feuillage de fenouil, les faire bouillir ensemble dans de l’eau, couler, et boire le liquide.  Cette tisane sert à combattre la confusion mentale.  La mélisse est utilisée pour combattre les humeurs nocives et les empêcher de prendre le dessus, dit Hildegarde.  Le jus du fenouil donne une humeur joyeuse.

L’élixir : Chair et ossature

Cet élixir très riche en silice est très bon pour la peau, les cheveux, les ongles et les os.  Il aide en cas d’arthrite, d’arthrose et de rhumatisme.

Note : Toute personne assujettie à la prise des médicaments ‘Asaphen’ ou ‘Coumadin’ doit s’abstenir d’insérer la griffe du diable dans la composition de la recette parce qu’elle est contre-indiquée à ces médicaments. Il suffit tout simplement de l’enlever et le tour est joué.

Ingrédients :

  • 1/3 de tasse de prêle
  • 1/4 de tasse de feuilles d’ortie
  • 1/4 de tasse de racines d’ortie
  • 1/3 de tasse de reine des prés
  • 1/3 de tasse de cassis
  • 1/3 de tasse de griffe du diable
  • 1/3 de tasse de feuilles ou de racines de pissenlit

Préparation :

Mettre les herbes dans un récipient en verre, à large col, pouvant fermer hermétiquement, et verser un litre de vin d’environ 12 % d’alcool, rouge de préférence. (Il est important que les herbes trempent complètement dans le vin.)

Fermer le récipient et le laisser dans un endroit chaud et lumineux, mais pas dans un soleil direct (environ 20 degrés, température ambiante) pendant deux semaines.

Brasser la préparation à tous les jours.

Après15 jours, filtrer et presser afin d’extraire le jus restant dans les plantes.

Verser dans des bouteilles préalablement stérilisées.

Conserver au frais.

Posologie : 1 c. à soupe, matin et soir. Prendre pur ou dilué dans de l’eau, de la tisane ou encore dans du jus.

Ce qu’il y a de plus beau dans tout cela, c’est d’avoir la confiance que Dieu est la Lumière et qu’il prend soin de le tenir sous sa force centrifuge, ce qui lui confère une belle couleur et lui donne de la douceur qui s’échappe de par son arôme lorsqu’on le brasse et qu’on referme le couvercle. Ce qui nous montre que, oui, il est sous le regard de Celui qui le fait vivre par son Vouloir et son Vouloir est de nous donner son amour à travers ses plantes qui se laissent aimer par nous.

Alors, soyons toujours reconnaissants pour ce que ce mélange va nous donner.

Un élixir d’équilibre : l’Élixir du Suédois

L’élixir du Suédois a été popularisé par Maria Trében qui le présente comme une panacée. Il peut être utilisé en usage interne (une cuillère à café dilué dans un peu d’eau tiède, dans une tisane ou du jus) ou externe (gargarisme, compresses, pur ou dilué dans l’eau) pour toute sorte d’affections (digestion, ballonnement, renvois acides, vomissements, mal de dents, aphtes, mal de tête, fièvre, mal au ventre, règles, foie, pancréas, douleurs articulaires, douleurs musculaires, jambes douloureuses, corps durillons, coups de soleil, brûlures, piqûres d’insectes, boutons, acné, eczéma, otites, verrues, ongles incarnés, hématomes, blessures, coupures, variole, maux de gorge,  etc.).

Pour plus de renseignements, consulter le livre : La santé à la pharmacie du Bon Dieu de Maria Trében.

Ci-dessous la recette de Maria Trében. Par contre, vous pouvez trouver en sachet une préparation de ces herbes chez les herboristes* ou dans les magasins d’alimentation naturelle, en paquet de 92 grammes. Ce qui est beaucoup plus facilitant.

Petite liqueur du Suédois : 10 g d’aloès, 5 g de myrrhe, 0,2 g de safran, 10 g de feuilles de séné, 10 g de camphre, (sauf en cas de tension trop basse), 10 g de racines de rhubarbe, 10 g de racines de zédoaire, 10 g de fruit du frêne (manne), 10 g de thériak venezian, 5 g de racines de carline, 10 g de racines d’angélique.

Macérer les « Herbes du Suédois » (sachet préparé de 92 g) dans un litre et demi d’eau-de-vie de grain (Vodka) dans une bouteille de deux litres ou un gros pot en verre et les laisser reposer 14 jours au soleil ou à proximité d’un endroit chaud. Remuer quotidiennement ainsi qu’avant le transvasement dans une petite bouteille et avant l’emploi. Remplir le liquide dans de petites bouteilles que l’on ferme bien et que l’on garde au frais. De cette façon, il est possible de conserver cet élixir de nombreuses années.

Plus il repose, et plus il fait de l’effet. Ce qui veut dire qu’il n’est pas nécessaire de tout filtrer tout de suite (c’est à votre choix). Vous pouvez filtrer une petite bouteille et laisser macérer le reste en prenant soin de le brasser à tous les jours.

Posologie suggérée : une cuillère à table une fois par jour (peut être dilué dans un jus de fruits, une tisane ou de l’eau), ou encore suivre la recommandation de Maria Trében écrite dans son livre.

* L’herboristerie suivante offre la préparation de toutes ces herbes en un sachet : Herboristerie Desjardins, 3303, rue Sainte-Catherine Est, Montréal  H1W 2C5 – Tél. : 514 523-4860 – ouvert de 9 h à 17 h du lundi au vendredi et de 9 h 12 h le samedi. Note : Pendant les mois de juillet et août : fermé le samedi.